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Dernière mise à jour : vendredi 30 novembre 2007
Petits bilans d'utilisation de la Mandrake 7.2Allez, une page toute seule pour notre ami Alain Riffart...Bonjour César, Tout d'abord, félicitations pour la nouvelle présentation de ton site. Comme tu dirais à propos d'autres interfaces, non seulement c'est utile mais en plus c'est beau ! Merci. Depuis un certain temps, j'observe l'évolution de la geste Mandrake 7.2. Jusqu'à présent j'avais réussi à ne pas me laisser séduire par Mandrake l'enchanteur, j'avais résisté aux maléfices de la forêt deBrocélnet. Bref, je refusais de me lancer à mon tour dans la quête du râle. Et puis, depuis une dizaine de jours je regardais d'un oeil de plus en plus paradoxal le soleil de ma Mandrake 6.1. Pas une tache depuis plus de 18 mois. J'avais bien, sur un autre ordinateur essayé la denière mouture de la debian 2.2. J'avais grâce à elle retrouver les attentes angoissées devant la commande startx, et "l'écran noir de mes nuits blanches". Mais côté Mandrake, rien. Pas le moindre petit kernel panic, pas le moindre fichier corrompu et ils ont du mérite par les temps qui courent, pas le moindre petit vermiceau capable de perturber le bel ordonnancement de ma machine. Comme tu t'en doutes, dans un tel état, tu l'as dit avant moi, j'allais "crier famine" chez la Mandrake 7.2, la voisine en quelque sorte. Et je fus d'autant plus enclin à me lancer, à mon tour,dans l'Odyssée que, au détour du petit journal, j'apprenais par ta plume avertie que les grands sorciers préparaient dans leurs chaudrons à puces, la potion numéro 8 ! Trop, c'était trop, encore un peu et j'allais être condamné à chercher dans les Puces de l'Info, à la rubrique sasfépu, un vestige de cette trop fameuse version 7.2 ! Un tel rendez-vous manqué avec l'actualité informatique me pousse à l'abnégation. Je n'hésite pas, je ne vais évidemment pas me munir de la version corrigée, sinon c'en était fini de l'épopée. A moi les joies de la fausse découverte ! Je m'empare des versions diffusées dans la presse. Et là, le régal ! Tous les enchantements répertoriés par les chevaliers de la table ronde, regroupés autour du roi Arthur, se sont produits. Le plus beau de tous, le moment de raffinement suprême, c'est lorsque après avoir introduit dans le lecteur une disquette formatée en ext2, j'ai appuyé sur l'icône floppy : le lecteur s'est allumé et je n'ai jamais réussi à tuer proprement le processus. Je me suis donc dit que Linux étant ce qu'il est, j'allais sortir sereinement et que la fin de la session devait se passer normalement, que tous les processus, même les plus résistants, seraient tués. Si j'en crois le défilement des messages c'est ce qui aurait dû se passer. Aussi quelle ne fut pas ma surprise de constater, lorsque je réactivais le système, qu'il exécutait un examen des fichiers de mon disque dur et qu'il m'annonçait joyeusement que c'était la pagaille totale. Mais toutes ces joyeusetés n'étaient que la confirmation "d'une chronique" d'un dysfonctionnement annoncé. Aussi, me retrouvai-je, tout marri (mais si !) à l'idée de n'avoir rien de nouveau à te proposer ! Restait tout de même à vérifier l'outil essentiel et unique dont je ne saurais me passer : Emacs ou XEmacs ! Mis à part un preu chevalier qui avait signalé la couleur violacée du fond, rien. Comment se peut-il ? Dans l'honorable assemblée, tous gens nobles et bien faits, sans compter les gentes dames (Y a-t-il une loi sur la parité hommes/femmes sur les listes... de diffusion liées de près, ou même de loin, à l'informatique ?), une seule petite voix pour s'insurger contre la configuration par défaut de cet indispensable outil ! Je ne me suis pas aperçu tout de suite du violacement éhonté de la fenêtre d'Emacs, pour la bonne raison que je travaille avec XEmacs (que les puristes me le pardonnent !) et avec cet outil la fenêtre avait sa couleur habituelle, gris supportable. Mais là où, j'ai eu enfin (il était temps !), matière à m'insurger ce fut lorsque je me lançais dans mes occupations favorites : la programmation et la rédaction de pages HTML. Mille sabords de sabords, on avait osé ! Non seulement, mais c'est habituel, l'affichage du nombre de lignes n'était pas indiqué, mais suprême erreur, lorsqu'on ouvrait un fichier .html, l'éditeur était placé automatiquement en mode... caml !!! Et personne de s'indigner ! A doncques, fier comme l'improbable bar-tabac de Coluche, je ne peux m'empêcher de me livrer à l'un des passe-temps favoris de la toile : prodiguer des conseils à ceux qui n'en demandent pas. Tu jugeras toi-même, de la réussite de mon projet, je te laisse apprécier l'inutilité des trucs qui suivent. Pour configurer EmacsChoisir d'abord une fenêtre (setq line-number-mode `t) placer le tout dans un beau parchemin .emacs Voilà un oiseau que Prévert n'avait pas prévu. Puisse-t-il me le pardonner. Quoi qu'il en soit, lors de mes essais des versions Mandrake, j'avais aux lèvres la chanson de Renaud : j'étais tranquille, j'étais peinard... Comme un malheur n'arrive jamais seul, j'ai fini par produire un pastiche de circonstance que je te soumets : J'étais tranquille, j'étais peinard, Décidément, César, je ne t'aurai rien épargné ! Cordialement. |
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